Yaël devient Pets

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il y a 5 ans

Le contact du cuir sur sa peau le fit frissonner. C'était frais, presque doux, le collier s'enroulait autour de son cou jusqu'à l'épouser parfaitement. Yaël leva les yeux. Son regard croisa celui de l'homme qui vérifiait la solidité de la chaîne qui partait du collier, et qui allait venir se fixer à un gros anneau qui pendant de la paroi de pierre, sur le mur du fond. Yaël s'empressa de baisser la tête. L'homme continuait à s'affairer, s'assurant que tout était en place. La cage était grande, Yaël pouvait s'y tenir debout sans peine et y faire quelques pas dans le sens de la longueur. Adossée au mur, elle y était solidement fixée, et la porte qui se découpait dans le grillage pouvait se refermer avec un épais cadenas. Le collier et la chaine n'était qu'une précaution, c'était la première fois aujourd'hui que son maitre allait laisser Yaël seul dans la cage pendant qu'il sortait et il préférait s'assurer qu'il n'y aurait pas d'incident.

  • Je reviens dans une petite demi-heure, lança l'homme en lui caressant les cheveux. Ne fais pas de bêtises pendant que je suis absent. Je t'ai mis de l'eau propre et de la nourriture, et si tu as froid il y a des couvertures dans le coin.

Yaël acquiesça d'un mouvement du menton, le seul moyen autorisé pour montrer qu'il comprenait. L'homme sourit et, avec une dernière caresse, il se détourna et sortit de la cage. Le cadenas claqua avec un lourd bruit métallique quand il referma la porte derrière lui.

Yaël s'assit sur son tapis, le souffle court. Il avait encore des frissons. Pourtant il ne faisait pas froid, tout était pensé pour qu'il soit à l'aise, mais il n'était pas encore habitué au contact de l'air sur son corps nu. Il avait la tête qui tournait. Maintenant que Cyril était sorti de la pièce, il prenait un peu de recul sur la situation et il avait l'impression de rêver. Comment s'était-il retrouver dans une histoire pareille ?

Tout avait débuté un mois plus tôt, quand il avait commencé à discuter avec Cyril en ligne sur un forum spécialisé. Au début, il s'était dit que s'il lisait les sujets de discussion qui concernait les relations de ce type, c'était par simple curiosité. Après tout, en 23 ans d'existence, il n'avait jamais rien fait de ce genre ; et puis est-ce que ce n'était pas un peu étrange ces gens qui jouaient le rôle d'un animal domestique et qui trouvaient cela jouissif sur le plan sexuel ? Mais Yaël avait bien dû admettre que non, il ne trouvait pas cela étrange. Il comprenait. Rien qu'à imaginer être dans cette situation, se comporter ainsi, une pointe d'excitation lui vrillait le bas-ventre. Il avait posté un premier message sur le forum pour en apprendre plus. Et c'est à ce moment-là que Cyril lui avait écrit.

Au début, ils n'avaient parlé que de points "techniques" – Cyril partageait son expérience en tant que maitre, et Yaël était avide d'apprendre. Mais peu à peu, la conversation avait dérivé sur des sujets plus personnels, et finalement Yaël avait accepté de venir chez Cyril voir son "équipement". Il était arrivé la boule au ventre, se demandant dans quel guêpier il s'était fourré.

Cyril lui avait ouvert la porte. Il était grand, un peu plus que lui, les cheveux bruns, les yeux noirs, la mâchoire un peu carrée. Bien bâti, Yaël n'avait pu s'empêcher de remarquer les muscles qui tendaient le tissu de son t-shirt. Ils avaient bu un thé en discutant de tout et de rien, la tension grandissant dans le ventre de Yaël. Et puis Cyril lui avait montré. Il l'avait guidé dans la maison, ils étaient passés par la bibliothèque et là, derrière une porte blanche fermée à clé, la pièce. Une grande cage dans un angle, avec de multiples anneaux au mur et des chaines, des colliers, des muselières suspendues dans un coin. Un martinet en cuir souple un peu plus loin ("je m'en sers rarement", lui avait dit Cyril nonchalamment). Un ensemble de lanières assemblées, en cuir également, dont Yaël n'avait pas deviné l'usage et n'avait pas osé demander. Depuis qu'ils étaient rentrés, le garçon avait une solide érection dont il espérait qu'elle ne se voyait pas trop. Il voulait être là, dans cette pièce, dans cette cage, avec un de ces colliers, à boire dans une de ces gamelles en métal empilées à sa droite. Il y avait des jouets aussi, de ces cordes torsadées qu'on jette aux chiens pour qu'ils courent après. Et une petite armoire murale que Cyril n'avait pas ouverte. Yaël avait eu du mal à déglutir. Il s'était torturé l'esprit pendant toute la "visite", incapable d'imaginer un moyen de faire comprendre à Cyril ce qu'il voulait. Mais il n'avait pas eu à le faire. Quand ils ressortirent de la pièce et refermèrent la porte blanche derrière eux, Cyril se contenta de se retourner vers lui et de lui demander naturellement :

  • Alors, est-ce que tu serais intéressé ?

Yaël avait secoué la tête sans comprendre, les yeux écarquillés, et Cyril avait repris :

  • Etre mon pet, mon animal domestique. Je pensais que tu étais partant, est-ce que j'avais mal compris ?

Le garçon avait senti ses joues bruler pendant qu'il bégayait sa réponse.

  • Non… non, tu avais très bien compris.

Cyril avait eu ce petit sourire que Yaël allait apprendre à connaitre, le sourire d'un homme qui sait maintenant qu'il possède le contrôle de la situation et qui n'en avait jamais vraiment douté.

Ils avaient discuté des termes de leur relation la semaine suivante, autour d'un café, dans la cuisine de Cyril. Comme Yaël n'avait jamais expérimenté ce genre de choses, il avait préféré ne pas se limiter et ils avaient convenu d'essayer au fur et à mesure et de voir ce qui marchait. Ils travaillaient tous les deux du lundi au vendredi, et ils avaient décidé que Yaël viendrait le vendredi soir suivant, pour la première fois en tant que pet et plus en tant que simple visiteur. Il garderait son rôle dans toute la maison à l'exception du salon, qui était déclarée zone "neutre" – mais dans lequel ils n'avaient pas l'intention de passer beaucoup de temps. Pour sa première fois, Yaël ne resterait qu'une soirée, au terme de laquelle il déciderait s'il souhaitait continuer plus longtemps ou s'arrêter là.

Dès qu'il était rentré dans la maison ce soir-là, Yaël avait senti que l'ambiance avait changé. Il avait essayé de bien s'habiller avant de partir, tentant de coiffer ses cheveux blond cendré et de choisir une couleur de chemise qui mettait en valeur ses yeux bleus. Mais cela avait-il vraiment du sens de s'apprêter pour ce genre de soirée ? Et effectivement, dès son arrivée, Cyril l'avait accompagné dans la chambre où il s'était dépouillé de tous ses vêtements. Il l'avait ensuite emmené dans la pièce avec la cage, où il l'avait attaché et laissé seul le temps d'aller faire quelques courses. Et c'était dans cette situation qu'il se retrouvait maintenant.

Il était tentant de se sentir ridicule, mais Yaël n'y parvenait pas vraiment. Il savait que Cyril allait revenir bientôt, qu'il viendrait le voir tout de suite – c'était ce qui était convenu. Pour la suite, il n'en était pas sûr, mais elle ne laissait pas trop de place au doute. Cela faisait des semaines maintenant qu'ils se tournaient autour, ils étaient tous les deux brûlants d'impatience, et par ailleurs il avait été clair dès le début que tout ce jeu de rôle avait une vocation principalement sexuelle. A cette pensée, Yaël sentit un petit frisson lui saisir le bas-ventre. Du calme, se tança-t-il, ne t'excite pas tout seul. Ce n'est pas à toi de prendre les décisions.

Impossible de savoir l'heure. Il n'y avait pas d'horloge dans la salle, et bien sûr Yaël n'avait ni sa montre ni son téléphone portable, éteint avant même d'entrer chez Cyril. Cela faisait étrange, d'être ainsi coupé du monde. C'était reposant. Tout ce qu'il avait à faire, c'était attendre que Cyril rentre et s'en remettre à lui. Le garçon se pelotonna sur son tapis et ferma les yeux. Il savait qu'il n'arriverait pas à s'endormir, mais il essaya de faire le vide dans son esprit.

Une porte qui se referme. Le bruit de sacs posés dans la cuisine. Yaël se redressa sur sa couche et tendit l'oreille, impatient, les nerfs à fleur de peau. Cyril rangeait les courses, il entendait les bouteilles qui s'entrechoquaient et le froissement des sacs plastiques. Bientôt, il serait là, il viendrait le voir dans cette pièce. Sans qu'il puisse rien y faire, Yaël eut un début d'érection. Un peu honteux, il prit une couverture dans la pile à côté de lui et s'en couvrit les cuisses pour cacher son sexe.

Silence dans la cuisine. Un bruit de pas dans la bibliothèque, juste de l'autre côté de la porte, puis la poignée qui se baisse. Yaël osait à peine lever les yeux. Il vit les pieds de Cyril longer le bord de la cage, s'arrêter devant la porte. Sa voix, affectueuse :

  • Alors, tu ne viens pas me dire bonjour ?

Yaël releva la tête et le regarda enfin. Il se rendit soudain compte que c'était la première fois qu'il avait une relation avec un homme plus âgé que lui – Cyril devait avoir dans les 30 ans. Mais cela n'avait aucune espèce d'importance, et d'ailleurs tandis que celui-ci ouvrait le lourd cadenas qui fermait la cage et se glissait à l'intérieur, Yaël n'arrivait plus à penser à lui en tant que Cyril. C'était son maitre. Il sentit son érection durcir et se mordit la lèvre. Impossible de la cacher. Comment faire ?

L'homme approchait et il était maintenant assez près pour que Yaël puisse l'atteindre en tirant sa chaine au maximum. Il n'osait pas bouger, paralysé par l'inconnu et par ce sexe bandé qu'il ne pouvait camoufler plus longtemps. Son maitre tapota sa cuisse de la main, lui indiquant de venir à ses pieds. La gorge serrée par l'appréhension, Yaël se coula jusqu'à lui, à moitié à quatre pattes, laissant la protection de la couverture derrière lui. Il garda la tête baissée, les yeux fixés sur les pieds de son maitre, mais il crut entendre un petit rire étouffé.

  • Tu as l'air très content de me revoir. Ne baisse pas le regard comme ça, je ne vais pas t'en vouloir. Au contraire, c'est très bien.

Il lui caressa la tête et Yaël rougit. L'homme recommença à parler d'une voix basse. Son ton était plus ferme, soudain.

  • J'hésitais à attaquer ce genre de petit jeu tout de suite, mais vu ton état je n'ai plus trop de scrupules.

Un silence, puis :

  • Ouvre ma braguette.

L'ordre surprit Yaël. Il ne s'attendait pas à ce que ce soit si direct. Pourtant, dans la situation où ils se trouvaient, pourquoi ne pas l'être ? Le garçon obtempéra, faisant glisser la fermeture éclair. Dessous, le boxer blanc était gonflé par un sexe de bonne taille encore au repos. Yaël pensa qu'il n'avait encore jamais vu Cyril nu. Quand il dégagea son membre des vêtements, il découvrit un sexe plutôt épais, de longueur respectable, et qui commençait à se durcir juste devant son visage.

  • Lèche maintenant, souffla son maître, et Yaël pointa la langue entre ses lèvres et commença à lécher la verge encore mi-molle devant ses yeux.

L'homme eut un petit soupir de satisfaction. Yaël continua à le lécher avec ardeur, le cou serré par le collier lié à la chaine tendue derrière lui, son propre sexe plus dur que jamais. Il n'osait pas se servir de ses mains et les gardait posées sur ses genoux, tout comme il n'osait pas le prendre en bouche avant d'en avoir été donné l'ordre. Le membre gonflait sous ses yeux, se tendait, pour après quelques minutes se dresser finalement, bandé et dur. Le garçon lécha les bourses chaudes et douces, la base de la hampe, remonta jusqu'au gland. Il s'attendait à ce que son maitre lui ordonne de le sucer d'une seconde à l'autre, mais Cyril ne se donna pas une telle peine. Il lui saisit le menton d'une main ferme et lui appuya sur les joues pour lui faire ouvrir la bouche, tandis que de l'autre main il guidait son membre entre ses lèvres. Yaël eut la respiration coupée quelques courtes secondes quand le gland glissa sur sa langue, frottant contre son palais, jusqu'au fond de sa gorge. Son maitre lui saisit les cheveux et commença un mouvement rapide de va-et-vient. Le nez de Yaël frottait contre les poils courts du pubis de l'homme tandis que celui-ci lui prenait la bouche sans ménagement, il sentait le goût salé du pré-sperme et l'odeur musquée du sexe qui lui coulissait entre les lèvres, et son érection était de plus en plus forte, presque douloureuse, tant il était excité.

Quelques minutes plus tard, son maître lui éjaculait au fond de la gorge, lui massant le cou entre les doigts comme pour s'assurer qu'il avalait bien tout jusqu'à la dernière goutte. Yaël eut un gémissement étouffé quand le sexe de l'homme se retira de sa bouche. Il aurait voulu plus, et son érection était toujours là. Cyril lui caressa la tête avec douceur.

  • C'est bien, le félicita-t-il, tu t'es bien comporté. En échange, je vais te débarrasser de ça.

Et il se baissa à genoux pour lui attr a p e r le sexe avant de commencer à le branler rapidement, presque mécaniquement, avec l'intention évidente de le faire se décharger le plus vite possible. Il resserrait fortement ses doigts autour du membre de Yaël, et dans l'état d'excitation où il était, le garçon ne tarda pas à exploser en deux jets épais de sperme qui coulèrent sur les doigts de son maître. Celui-ci émit un petit bruit de reproche, mais il souriait.

  • Il faudra me prévenir la prochaine fois. Sinon j'en ai partout, comme maintenant… Tu veux bien nettoyer ça ?

Il leva la main devant le visage du garçon et celui-ci nettoya consciencieusement de la langue les doigts englués de semence. La tête lui tournait. Il n'avait jamais été aussi excité de sa vie, et maintenant qu'il avait joui, tout cela lui semblait irréel. Mais il n'avait pour autant aucune envie de quitter ce rôle dans l'immédiat. Quand, quelques secondes plus tard, Cyril lui demanda comme convenu ce qu'il souhaitait, Yaël se contenta d'émettre un petit geignement, refusant de parler et de briser ainsi le jeu. Son maitre lui adressa un sourire satisfait.

Cyril sortit de la pièce, le souffle court. Il devait aller préparer à manger pour lui-même et pour Yaël, il était déjà tard et il commençait à avoir faim. Mais il avait du mal à se concentrer. Le garçon l'avait surpris, se coulant dans son rôle avec plus de facilité que toutes les personnes avec qui il avait eu ce genre de relations auparavant. Il avait l'air d'apprécier énormément sa position, notamment sur le plan sexuel. C'était une bonne chose, se dit Cyril tout en sortant les aliments du frigo. Une agréable surprise. Tout avait semblé si naturel, si facile, et l'homme espérait qu'il continuerait à en être ainsi. Que faire maintenant ? Que pouvait-il demander de lui ? Il ne voulait pas aller trop vite et lui faire peur. Mieux valait progresser petit à petit.

Il finit de préparer le repas et alla chercher Yaël dans la pièce du fond. Il le libéra complètement, lui laissant tout de même son collier. Le garçon s'assit à table en face de lui, silencieux, et mangea doucement. Cyril se demanda s'il était stressé – sans deviner qu'il avait en fait l'estomac noué par le désir et par la peur diffuse d'avoir à nouveau une érection impossible à dissimuler. Cyril lui avait proposé de s'habiller au moins partiellement, et il avait refusé, mais il commençait à penser que ce n'était pas une si mauvaise idée d'accepter au moins un vêtement pour se cacher l'entrejambe.

Heureusement pour le garçon, Cyril ne fit pas traîner les choses après le repas et annonça qu'il allait se reposer dans sa chambre. Yaël pouvait le suivre, ou décider de retourner dans la pièce du fond – ou encore arrêter là le jeu pour la soirée s'il le souhaitait. L'homme ne voulait pas qu'en venant dans la chambre, il se sente obligé de coucher avec lui de nouveau. Mais Yaël se contenta de le suivre comme une ombre et de se coucher en chien de fusil à côté de lui pendant qu'il allumait la télé au pied du lit.

Le film commença – Yaël aurait été incapable de dire quel était le scénario. Le garçon sentait l'excitation revenir en f o r c e , lui brûlant le bas-ventre, et il devait faire preuve de toute sa volonté pour se concentrer sur l'image et empêcher son sexe de durcir. Mais les scènes s'enchaînaient sous ses yeux sans qu'il ne parvienne à y prêter attention une seconde, et finalement il n'y tint plus.

Il avait la tête sur le ventre de Cyril, qui lui caressait distraitement les cheveux. Bougeant doucement, il avança le visage jusqu'à ce qu'il sente la bosse du sexe de son maitre sous sa joue. Tournant alors la tête, il commença à l'embrasser à travers le tissu, le caressant du bout des lèvres. Il ne pouvait pas voir le visage de l'homme, mais il ne fallut pas longtemps pour qu'il sente le membre durcir et gonfler dans le jean. Son propre sexe était déjà complètement érigé. Son maitre poussa un petit soupir et parut se décider d'un coup. Poussant doucement Yaël sur le côté, il se débarrassa de ses vêtements. Puis il se rallongea, et Yaël se remit dans la même position. Une main sur le dessus de son crâne le guida sans b r u t a l i t é jusqu'à ce que le gland humide du sexe bandé devant lui soit pressé contre ses lèvres. Yaël se mit à le sucer doucement, du bout des lèvres et de la langue. Cyril le laissa faire quelques minutes avant de lui ordonner de le prendre en bouche. Yaël s'exécuta avec un petit frisson d'un sentiment qui ressemblait presque à de la joie, et il fit coulisser le membre entre ses lèvres jusqu'à la garde. Il le suça longuement ainsi, presque calmement, Cyril immobile et silencieux sous lui. Il savait qu'à un moment donné son maitre allait décider de la suite, mais il ne savait pas quand.

La fellation dura encore quelques temps avant que l'homme ne l'arrête d'une main sur la nuque.

  • Mets-toi à quatre pattes maintenant.

Le garçon obéit. Derrière lui, il entendit son maitre ouvrir le tiroir de sa table de chevet, puis le bruit d'un tube qu'on ouvrait. Quand il sentit le froid du lubrifiant entre ses fesses, il eut confirmation qu'il allait enfin avoir le droit à ce qu'il attendait depuis le début de la soirée. Cyril se pencha brièvement et lui demanda à voix basse s'il était partant – Yaël se hâta de hocher la tête, et les doigts lubrifiés entre ses fesses se mirent à masser ses muscles pour le dilater. Un premier doigt glissa en lui, libérant comme une décharge électrique le long de sa colonne vertébrale. Il fut bientôt assez ouvert pour en accueillir un deuxième, et Cyril les fit tourner en lui pour élargir encore ses muscles. Quand il put en mettre un troisième, Yaël était ivre d'excitation. Il savait qu'il était possible de le dilater encore, mais il voulait sentir le sexe de son maitre le pénétrer maintenant. Presque involontairement, il donna un coup de reins vers l'arrière pour enfoncer les doigts de l'homme plus profondément en lui.

Cyril comprit le message. Quelques secondes à peine, et son membre se glissait entre ses fesses pour tenter de le prendre. Yaël gémit d'impatience. Son maitre f o r ç a légèrement l'entrée, et enfin son gland pénétra le garçon. Yaël ferma les yeux et serra les dents. Cela faisait un peu mal, et il fut presque surpris de se rendre compte qu'il ne trouvait pas cela désagréable. Cyril lui attrapa fermement les hanches de ses mains, attendit que sa respiration redevienne fluide, puis se poussa encore un peu en lui, progressant centimètre après centimètre. Yaël sentait son corps s'ouvrir autour de lui, puis se resserrer aussitôt, luttant contre ce corps étranger mais l'accueillant en même temps avec plaisir. La verge de son maitre était dure et chaude en lui, et le garçon eut un petit soupir de satisfaction quand elle fut enfin complètement entrée.

Il se sentait complètement possédé, à la merci de l'homme qui commençait à bouger en lui, et il laissa sa tête retomber vers le sol tandis que les coups de hanches s'accéléraient et que le sexe bandé de Cyril lui donnait l'impression de l'empaler à chaque mouvement. C'était la sensation d'impuissance la plus totale qu'il ait jamais connu, le lourd collier de cuir battant autour de son cou, ses jambes qui tremblaient, son sexe qui se convulsait de lui-même à chaque fois que son maitre frappait ce point en lui qui lui donnait envie de crier et lui laissait les membres en coton. Il avait l'impression de planer, la tête pleine de brouillard. Ce fut la jouissance qui le ramena brutalement sur terre, un éclair de plaisir qui le transperça soudain et lui fit pousser un râle incontrôlable. Presque hébété, il se rendit compte qu'il avait joui. Cyril fit encore quelques va-et-vients puis ne tarda pas à le suivre, éjaculant dans un dernier coup de rein puissant.

Après l'orgasme ils restèrent tous les deux immobiles quelques temps, fourbus, le souffle court. Yaël avait les yeux fermés, la tête posée sur le lit entre ses bras. Finalement, Cyril se retira, se nettoya rapidement avec du papier essuie-tout, puis donna une petite tape sur la cuisse de Yaël.

  • Pousse-toi donc, que je nettoie tes bêtises.

Un peu honteux, Yaël descendit sur le sol pendant que son maitre changeait les draps tâchés de sperme. Mais son ton avait été affectueux, et le garçon savait bien qu'il disait cela pour le taquiner. Quand le lit fût propre, Cyril se coucha et Yaël vint se glisser à ses côtés sous la couette. Malgré son état d'excitation tout au long de la soirée, ou peut-être justement parce qu'il en avait enfin été soulagé, il s'endormit aussitôt d'un sommeil profond.

Chapitre 2

Le retour à la vie normale avait été difficile. Après une semaine loin de Cyril, sans contact avec lui, Yaël bouillait d'impatience. On était vendredi, mais il était impossible pour le garçon de voir son maître ce soir car il devait manger avec des amis, et la soirée risquait de s'éterniser. Cyril le savait, et ils avaient convenus de se recontacter le lendemain pour fixer un rendez-vous. Yaël savait qu'il aurait dû se réjouir de revoir ses amis, mais en vérité il était extrêmement frustré. Depuis cette première expérience de petboy, rien d'autre ne semblait pouvoir le satisfaire sexuellement. Il avait bien essayé de se masturber quelques fois pendant cette semaine, mais cela avait eu un goût de trop peu. Soit il regardait des vidéos "classiques", et alors c'est à peine si elles l'excitaient, soit il regardait des vidéos de maitres avec leurs pets et alors il était presque jaloux de ne pouvoir être dans la même situation. Il mourait d'envie de retrouver la pièce du fond de chez Cyril, de porter son collier et d'attendre les ordres de son maitre.

Quand le garçon arriva chez Nathan, qui organisait le repas, il se sentit un peu coupable d'avoir tant rechigné à venir. Il était content de revoir tout le monde, de pouvoir s'asseoir dans le canapé autour d'une bière et discuter de tout et de rien. Pendant les deux premières heures de la soirée, et pour la première fois de la semaine, il réussit à se sortir Cyril de l'esprit.

Ils étaient passés à table et Yaël attaquait avec entrain la portion de gratin dauphinois dans son assiette quand ses yeux se posèrent sur le poignet de Juliette, assise en face de lui. Il retint sa respiration et eut du mal à avaler sa bouchée. Elle portait un bracelet épais en cuir, fermé par une boucle en métal. Il ne l'avait pas remarqué auparavant, dieu merci, mais maintenant qu'il l'avait vu il lui était impossible de ne pas l'associer au collier que lui avait passé Yaël le weekend précédent. Il essaya de penser à autre chose mais il avait un peu bu, il ne maitrisait plus complètement ses pensées et il sentit aussitôt une pointe d'excitation lui chatouiller le bas-ventre. Espérant que personne ne remarquerait rien, il sortit son téléphone de sa poche et commença à rédiger un message sur ses genoux, sous la table. Encore une fois, quelque part au fond de son cerveau embrumé, une petite voix lui souffla d'être raisonnable, mais il ne l'écouta pas et appuya sur "envoyer".

Il se mordit les lèvres et remit le téléphone dans son jean, recommença à manger. Cyril avait sans doute autre chose à faire ce soir-là, c'était idiot de lui avoir écrit, s'il ne répondait pas il aurait l'air ridicule… Mais il n'eut qu'à attendre quelques minutes avant de sentir son portable vibrer contre sa cuisse.

Yaël hésita, jeta un coup d'œil à son voisin de table pour vérifier qu'il ne pouvait pas voir l'écran de son téléphone. Ecrivit :

Cette fois-ci, soyons honnêtes, Yaël sentit clairement une érection se former dans son jean. C'était tentant. Est-ce qu'il était sérieux ? Autant le savoir tout de suite.

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